Et si les femmes répudiaient leur époux ?

Article : Et si les femmes répudiaient leur époux ?
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1 octobre 2020

Et si les femmes répudiaient leur époux ?

Si les femmes répudiaient leur époux, le foyer serait plus juste.
Crédit photo: Wating gogne

C’est très amusant comme question, imaginez-vous ? Mais qui a un sens pour adoucir la violence conjugale. Si les femmes répudiaient leur époux, le foyer serait plus juste, paisible, sans bagarre nocturne. Le couple serait égal, la femme aurait les mêmes droits que les hommes. Certains foyers balayeraient même les maris irresponsables ou soûlards.

Nous ne sommes pas dans une société matriarcale

Dans certaines cultures, c’est inadmissible, pour une femme, de parler sur un mauvais ton. La question d’égalité des sexes reste encore une publicité, et non une réalité. Si ce droit était accordé à la femme, certaines femmes battantes deviendraient les mères de famille, à la place des pères. Hélas, nous ne sommes pas dans cette société matriarcale. Mais dans certaines communautés, ce cas existe.

Et si réellement les femmes répudiaient leurs maris ? Il n’y aurait même pas de textes juridiques sur les violences faites aux femmes. À l’ère actuelle la femme ne doit pas seulement être femme : elle doit plutôt dépasser cette limite d’infériorité, où longtemps, elle a été considérée comme une esclave.

Ainsi, Simone de Beauvoir, philosophe et féministe, affirme dans son essai publié en 1949, Le deuxième sexe :

« On ne naît pas femme, on le devient »

En d’autre terme, Beauvoir soutient l’idée que la femme doit agir, travailler et créer dans les mêmes conditions que l’homme. Par conséquent, la femme peut aussi avoir le droit de répudier son époux dans le cas où celui-ci n’assume pas ses responsabilités.

La femme est-elle légitime pour répudier son mari ?

Le sort de la femme reste encore d’actualité. Même si aujourd’hui, la tendance semble s’inverser incontestablement, grâce au travail l’émancipant, la sortant de cette idée de sexe faible.

Olympe de Gouges (1748-1793), une femme exceptionnelle mais à la personnalité révolutionnaire, publie en 1791 la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Voici ce que déclare son article 10 :

« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions même fondamentales ; la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit également avoir celui de monter à la tribune… »

Mais dans le contexte africain, cette notion pose problème aux conservateurs : pour eux, la femme doit être soumise à son mari, malgré les difficultés de la vie. C’est dans ce sens qu’Ahmadou Kourouma soulève cet aspect, dans son roman Allah n’est pas obligé :

« Partout dans le monde, une femme ne doit pas quitter le lit de son mari, même si le mari injurie, frappe et menace la femme. Elle a toujours tort. C’est ça, qu’on appelle les droits de la femme. »

Oh ! Intéressant, comme réflexion. Mais aujourd’hui, est-ce qu’il y a encore des femmes qui peuvent supporter ça dans leurs foyers ?

Des hommes soûlards, des hommes fainéants…

Certains hommes abusent de l’alcool, qui a un effet négatif dans le foyer, et rend souvent certaines femmes tristes, voyant leur maris se comporter de façon ridicule aux yeux de leurs enfants et de l’entourage. Ce genre de comportement peut emmener la femme à se poser certaines questions : si elle avait la possibilité de répudier son conjoint, ce serait un monde de justice.

De même, si cela était permis au foyer, les maris paresseux, dormeurs seraient à la porte puisqu’ils ennuient le couple et ne l’aident pas à grandir. D’où cette question, depuis le début de ce billet : si les femmes répudiaient leur époux ? Quelle femme aimerait un mari paresseux ? Le choix est clair.

Les textes juridiques et la femme

La vie en société est régie par des règles et à chacun(e) ses obligations de respect envers l’autre. À titre d’exemple, la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948), en article premier :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

En outre, Olympe de Gouges reprend cet esprit d’égalité en son article premier, qui stipule :

« La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. »

Je pense que c’est assez clair et vous l’avez déjà compris : si les femmes répudiaient leur époux, si cela était possible, l’égalité serait réelle.

N’hésitez à un laisser commentaire. Merci !

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