Covid-19 : La jeunesse africaine doit s’orienter vers l’entreprenariat et les réseaux numériques

Jour pour jour cela fait déjà deux ans et demi que le monde sévit une crise sanitaire sans précédente. Tout a été freiné, changé en particulier l’Afrique. C’est pourquoi, par ce billet j’invite et j’interpelle toute la jeunesse africaine à s’impliquer davantage dans l’entreprenariat et les réseaux numériques; gage incontournable de sortir le continent sans autant tendre la main aux partenaires.

La jeunesse doit suivre les lignes directrices du gouvernement; soumettre des pétitions qui prennent en compte le besoin de tout un chacun pour faire face à l’impact de la covid-19 et construire un système social et économique plus solide.

Chaque pays dispose son plan, son programme bien défini en fonction des besoins exprimés par sa population, et sa politique vis-à-vis des objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Alors, chaque jeune est interpellé à s’impliquer dans une organisation et se constituer en une association, un club, un cercle ou une coopérative pour faire face à cette situation de crise sanitaire. L’ensemble de ces organisations des jeunes doivent œuvrer dans divers domaines mais en tenant compte des objectifs et besoins de chaque milieu (urbain ou rural) sur toute l’étendue du territoire.

Sur le plan social, les jeunes doivent s’associer au gouvernement pour bien mener la campagne de sensibilisation dans toutes les circonscriptions administratives à l’échelle nationale. Ils doivent être des exemples, des modèles pour les autres et donner des consignes à respecter pour lutter contre la covid-19. Le coronavirus a bouleversé les liens sociaux et a freiné l’économie. Respecter ces mesures, c’est adopter une nouvelle mode de vie et s’adapter au changement, afin de construire un système social plus solide après la pandémie. Aussi, le gouvernement doit appuyer les jeunes dans leurs initiatives, leur donner les moyens logistiques pour la sensibilisation tels que: les panneaux publicitaires, des gel hydro alcooliques, masques et mettre à leur disposition les médias pour couvrir toutes les activités et d’informer à tout le monde de ce qui se passe pour une prise de conscience collective.

Sur le plan économique, le gouvernement doit adopter une stratégie la plus simple et réalisable pour aider les jeunes à se prendre en charge. Il doit également appuyer et amener les jeunes à comprendre l’importance de l’entrepreneuriat, les réseaux numériques et l’agrobusiness pour construire un système économique durable. L’Afrique est un continent très vaste mais inexploitée dans les domaines de l’agriculture, les réseaux numériques et l’élevage. Pourtant, ils constituent les mamelles de l’économie de tout pays africains.

Le gouvernement doit former les jeunes et les encourager à développer les startups, le marketing digital. Il doit aussi mobiliser les banques, les agences de micro-crédit et également les partenaires à financer les diverses activités entrepreneuriales des jeunes. Les jeunes doivent faire des plaidoyers auprès du gouvernement pour la dotation des matériels de production, de transformation ou de commercialisation des produits locaux pour une économie solide de demain.

La préoccupation majeure du gouvernement doit être la jeunesse. Une jeunesse audacieuse et créative est la force du gouvernement pour réussir sa politique de développement. Il doit aussi ouvrir des établissements d’enseignement technique et commercial dans toutes les grandes villes du pays. Il doit également faciliter la connexion internet. Créer des centres d’orientations scolaires ou universitaires pour que les jeunes ne se perdent pas dans leur choix de profession. Le gouvernement doit promouvoir les nouvelles technologies de l’information et de la communication au profit de la jeunesse, sans cela il serait un peu difficile de réaliser certaines tâches à l’ère du numérique.

Seule la mobilisation des jeunes à s’impliquer dans la gestion des choses publiques à côté du gouvernement et une prise de conscience collective d’entreprendre, de créer, innover et d’oublier le chemin de migration peut faire face à l’impact de la pandémie covid-19 et construire un système social et économique plus solide pour le développement durable en Afrique.