Tchad : le délestage et le coût exorbitant d’internet rendent les études difficiles

Article : Tchad : le délestage et le coût exorbitant d’internet rendent les études difficiles
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8 octobre 2020

Tchad : le délestage et le coût exorbitant d’internet rendent les études difficiles

Par la présente, nous, étudiants, écoliers, blogueurs, passionnés des réseaux sociaux et entrepreneurs demandons aux hautes autorités du pays et les opérateurs de la téléphonie mobile (Airtel et Tigo) de songer à l’avenir de la jeunesse tchadienne. La réussite scolaire et universitaire dépendent totalement de ces deux mamelles à l’ère du numérique.


Le Tchad, à l’instar des pays voisins est loin de la réalité. En ce moment, nous pouvons dire que c’est une crise qui ne dit pas son nom en dehors de la pandémie Covid-19. Cette coupure inopportune d’électricité et le coût excessif d’internet sont devenus un cauchemar pour les apprenants.

Le délestage a un impact direct sur le résultat des apprenants. Étudier au Tchad, c’est un sacrifice, rien de facile pour les étudiants. En fait, ils ont l’embarras du choix : étudier ou abandonner. Il y a assez de soucis pour bien terminer une année universitaire et scolaire, c’est-à-dire les grèves à répétition conduisent souvent à l’élasticité des années : parfois 24 mois pour neuf mois prévus à l’origine.

C’est ce qui fait que la plupart des étudiants tchadiens partent étudier dans les pays voisins, vu les difficultés d’accès à l’internet et la coupure intempestive qui ne favorisent une formation-apprentissage de qualité comme le recommande l’objectif du développement durable(ODD), en son objectif quatre : l’éducation de qualité. Et l’on se demande, est-ce que le Tchad respect-il ce projet de développement mondial ?

La SNE, une société des gens influents

À N’Djamena par exemple, la coupure d’électricité se fait par secteur ou quartier, généralement ce délestage est fréquent dans les quartiers périphériques de la capitale. Pourtant, ces quartiers contiennent autant d’étudiants que le centre-ville. Les étudiants de ces quartiers reculés ou tout près des campus n’ont pas souvent l’électricité pour étudier comme il le faut au vingtième siècle.

Dans certains secteurs là où y a des généraux, des hommes influents la lumière est 24 heures sur 24. Toute la population crie, manifeste de la gestion de la SNE. Mais, le nouveau directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNE), Mr Mahamat Adoum Ismaël rasure la population que tout est déjà mis en œuvre pour une solution rapide à cette crise énergétique. Aussi a-t-il ajouté que cette crise est liée à la vétusté des lignes de distribution et parfois le surcharge qui sont causes directes de ce délestage.

L’accès de la lumière reste encore inadmissible à toute la population et surtout les citoyens lambda. Car dit-on aujourd’hui que « la lumière n’est un luxe mais une nécessité » ?

Loin de cette pensée et à mon avis, je dirais que la lumière reste encore un luxe au Tchad.

Le gouvernement et les opérateurs de la téléphonie mobile

L’internet au Tchad, c’est l’enfer : les censures de deux à trois mois parfois lorsqu’il a juste une petite querelle ethnique, la population n’a pas accès à la connexion et tout est bloqué. C’est très compliqué de raconté, mais je le dis quand même pour un changement de demain. Vraiment, c’est une plaidoirie à la faveur des étudiants et écoliers. Avant même le rétablissement d’internet sur l’étendue du territoire nationale, les provinces étaient coupées, privées sans la connexion.

Les opérateurs de la téléphonie mobile tels qu’Airtel et Tigo sont excréments très chers pour la souscription des mégabits et ceci n’est pas à la portée de tout le monde, et plus précisément pour les étudiants. Par exemple, la souscription de Tigo : 200 MB à 400f, 300 MB à 500f valable 24 heures, ainsi qu’Airtel. Ce forfait de 24 heures n’aide pas vraiment à bien mener les recherches, d’autant plus que le réseau perturbe de fois, comme causes : que ces antennes fonctionnent souvent avec des panneaux solaires et une fois déchargé, pas de connexion. Quel dommage !

Ceci n’est pas tout, la grande partie reste à faire pour une amélioration de la vie des étudiants et internautes tchadiens.

N’hésitez pas à laisser commentaire 🙂 !

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