TCHAD : Le non-respect des mesures barrières de la pandémie covid-19

Article : TCHAD : Le non-respect des mesures barrières de la pandémie covid-19
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28 mai 2020

TCHAD : Le non-respect des mesures barrières de la pandémie covid-19

journal TchadInfos

À N’Djamena, la capitale tchadienne, la pratique des mesures barrières reste encore une leçon mal assimilée. Le non-respect de ces mesures ne rassure pas de gagner la guerre.

Le pays de Toumaï, à l’instar des autres nations du monde fait face à la pandémie de coronavirus qui a mis toutes les activités aux arrêts. La jeunesse tchadienne fait exception aux mesures barrières instaurées par les hautes autorités pour obstruer la route à cette pandémie qui ne cesse de prendre de l’ampleur par les nouveaux cas confirmés.

Le constat est réel car ces mesures qui sont foulées au pied par la population N’Djamenoise.

Je parle aujourd’hui de quatre (4) mesures barrières non respectées par la population. Comme le souligne le grand poète français :

 « la liberté commence où l’ignorance finit ».

Victor Hugo

Cela veut dire que lorsque l’on est ignorant de quelque chose, on n’est pas différent d’un borgne. C’est pourquoi la jeunesse tchadienne ignore cette maladie contagieuse et mortelle qui tue des milliers de personnes.

Le non-respect de port obligatoire du masque

Depuis l’instauration de  port obligatoire du masque dans les lieux publics, certaines personnes ne le respectent pas.

Alors, le constat est amer dans les ronds-points, toujours pourchassées par la police sous-peine d’une amende et s’ensuit les ordres pour la prochaine fois en cas d’oubli ou de refus de le porter volontairement soi-disant qu’on respire mal dans ce cache-nez.

La continuité de se serrer toujours les mains par les proches

La covid-19 vient changer nos habitudes. Mais c’est une autre  réalité dans nos carrefours, maisons, marchés, etc. Certaines personnes continuent à tendre la main et quand on refuse de les serrer la main, cela devient  automatiquement un problème entre ces individus. Parlant de nos coutumes, les noirs sont habitués à se serrer les mains. Or, la tendance semble renversée par cette pandémie qui se propage par ce billet de se serrer les mains.

Le non lavage des mains avec l’eau et du savon ou gel hydro alcoolique

La pratique d’hygiène reste une question jusqu’ici négligée par la plupart des gens dans leurs différents lieux de services ou soit à la maison. Beaucoup de tchadiens disent que la saleté ne tue pas un Africain. Attention ! Elle tue à petit feu. Encore, c’est qui est marrant, certaines affirment que se laver les mains régulièrement n’est pas de leur habitude, donc c’est un exercice qui exige la discipline.

Attroupement à la place mortuaire

Perdre un être qu’on aime, vraiment c’est douloureux et pénible de supporter mais comprenons que le contexte a changé par cette pandémie qui ravage sans pitié et prend ampleur chaque jour. C’est aussi la manière de nous comporter sans la distanciation sociale à la place mortuaire. Nous pouvons compatir par d’autres voies à l’exemple de téléphone.

Donc le Tchad fait désormais partie des pays les plus touchés en Afrique centrale de la pandémie de covid-19. Cela montre évidemment le non-respect des mesures barrières édictées par le gouvernement et l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour riposter  à cet ennemi commun.

JE VOUS SUGGERE DE LIRE CE PETIT PARAGRAPHE AVEC GRAND INTERET :

« Moussa  appela ses enfants d’une voix de moquerie, regardez ces milliers de morts, à quoi cela vous sert ?  Au lieu de nous raconter les devinettes et les contes, vous nous  parler de coronavirus. Écoutez ceci mes enfants : « en 1918 j’ai survécu à la pandémie la plus sévère du monde ; en 1945, je survécu  à la guerre la plus meurtrière de l’histoire ; en 1979 de guerre civile, en 1996 de choléra,  en 2004 de famine, en 2018 de paludisme chronique, et ce n’est pas qu’en 2020 que Covid-19 va me tuer ». En tout cas c’est une  maladie des riches et nous avons nos maladies qu’ils n’ont jamais contractées depuis leur naissance. Il a convaincu toute sa famille de ne pas avoir peur de ce petit virus. Une semaine après, sa femme a été testée positive au coronavirus et le lendemain, elle est morte de covid-19. Oh ! Moussa devient fou furieux qui mordait tous les objets qu’il rencontrait à son pied. Putain de merde ! Moi qui disais c’est une maladie des nantis, cette maladie est devenue une réalité pour ma famille. »

Par ailleurs, je demande aux jeunes de prendre au sérieux ces mesures qui sauvent des vies et de sensibiliser davantage. La balle est dans votre camp et à vous de jouer.

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